Gagner sa vie dans la construction

 

Des relations de travail harmonieuses, une grande accessibilité pour les nouveaux travailleurs et un système de formation professionnelle moderne font de la construction une industrie des plus dynamiques. Pour les jeunes à la recherche d’un emploi, intégrer l’industrie de la construction procure des avantages indéniables. En voici quelques-uns…

Des salaires horaires intéressants : jusqu’à 34 $ l’heure pour un compagnon

On peut bien gagner sa vie dans la construction ! Le salaire horaire minimum atteint 13 $ pour un apprenti et peut atteindre jusqu’à 34 $ pour un compagnon.

Le volume de travail varie selon les saisons, mais dans tous les métiers, on trouve des salariés qui travaillent toute l’année. Dès leur entrée dans l’industrie, les diplômés réussissent à gagner des salaires annuels intéressants. Un charpentier-menuisier diplômé travaillera, par exemple, en moyenne 1 000 heures la première année et gagnera 18 000 $, en plus d’avoir droit à un éventail d’avantages sociaux. Le salaire moyen d’un compagnon charpentier-menuisier, travaillant régulièrement sur les chantiers de construction, atteignait tout près de 43 000 $ en 2006. Cette somme ne tient pas compte des travaux qui peuvent être réalisés dans des secteurs non couverts par les conventions collectives (la rénovation résidentielle, par exemple).

 

Soulignons que les enquêtes du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) sur les taux de placement des diplômés évaluent la situation au mois de mars suivant l’obtention d’un diplôme. Cela dit, mars est loin d’être le meilleur mois pour la construction. Malgré tout, les finissants de 2005 dans le domaine des métiers du bâtiment et des travaux publics affichaient en 2006 un taux de chômage de 12,0 %, qui est inférieur aux taux des finissants d’autres secteurs de formation : administration, commerce et informatique (12,7 %); communication et documentation (13,7 %); foresterie et papier (19,1 %), et cuir, textile et habillement (17,1 %).

Une couverture d’assurance étendue

Dès la première heure travaillée dans l’industrie de la construction, l’employeur contribue aux régimes d’assuranceadministrés par la CCQ. Il existe plusieurs niveaux de protection, établis en fonction du nombre d’heures qui a été travaillé par le salarié. Plus celui-ci cumule des heures à son dossier, meilleure est sa couverture d’assurance.

Ces régimes d’assurance peuvent comprendre des protections d’assurance vie et d’assurance maladie (médicaments, lunettes, soins dentaires, etc.), de même que des programmes de santé diversifiés, tant pour le salarié que pour les personnes qui sont à sa charge. Le travailleur peut aussi recevoir des prestations d’assurance salaire en cas d’invalidité de courte ou de longue durée.

Un régime de retraite avantageux

Dès qu’un salarié accède à l’industrie de la construction, il participe, tout comme son employeur, au régime de retraite (un montant est prélevé sur chaque heure travaillée). Les fonds ainsi obtenus sont investis dans différents véhicules financiers. La rente de retraite à laquelle le salarié a droit dépend du total des cotisations qu’il a accumulées et du rendement des fonds de retraite.

Soulignons que la caisse de retraite des travailleurs de l’industrie de la construction totalise environ 11 milliards de dollars, ce qui la classe parmi les 20 plus importantes caisses de retraite canadiennes.

Des incitatifs financiers pour se recycler et se perfectionner

Toutes les entreprises de construction sont tenues de verser 0,20 $ par heure travaillée dans le Fonds de formation des salariés de l’industrie de la construction. Ce fonds permet de soutenir les détenteurs d’un certificat de compétence valide qui ont travaillé au cours des dernières années et qui se perfectionnent dans une activité en lien avec leur métier ou occupation. Il est doté d’un actif de plus de 170 millions de dollars.

Des indemnités peuvent être versées (certaines conditions s’appliquent) aux travailleurs qui se prévalent des activités de perfectionnement et de recyclage. Par exemple : le remboursement des frais de déplacement et d’hébergement, de même que le versement des cotisations à la caisse d’assurance, de façon à ce que les travailleurs conservent leurs protections.

Soulignons qu’en 2005-2006, plus de 15 000 travailleurs ont participé à une activité de perfectionnement.

Comme vous pouvez le constater, l’industrie de la construction offre des conditions de travail très avantageuses et rarement égalées par d’autres industries!

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